Les coulisses de Noël

Je ne vous apprendrai rien si je vous dis qu'une partie de la population française voit les fêtes de fin d'année comme une épreuve. Si pour ceux qui sont bien entourés et pour qui les relations familiales sont au beau fixe, les angoisses peuvent être moins intenses, pour d'autres, c'est tout le contraire !

Noël facteur de déprime

Plusieurs études l'ont démontré : les fêtes de fin d’année sont parfois source de déprime voire même, de rechute de dépression ; pire encore, le taux de suicide bat des records en Occident à l'occasion de ces fêtes.

C'est le temps où la famille se reunit et se doit de répondre aux normes et aux clichés, d’être soudée, unifiée autour des enfants qui vont déballer les cadeaux et partager un bon repas. Il s'agit là d'une tradition fortement ancrée qui fera culpabiliser tous ceux et celles qui ne pourront pas la vivre comme il se doit !  Orphelins et autres exclus, quelqu'en soit la raison, se sentent en marge de la société alors que tout est centré sur la joie d'être en famille. On peut comprendre que ces personnes soient profondément minées et sombrent si ce n'est dans une dépression, dans une grande déprime.

De nos jours, beaucoup de  familles sont éparpillées, séparées, divorcées, les enfants sont ballotés entre les parents qui partagent les fêtes en deux ! Noel pour l'un et jour de l'an pour l'autre, sauf que Noël est le jour des enfants et quand on ne les a pas avec soi, forcément, ça peut faire mal ! C'est alors que les sentiments de nostalgie, culpabilité ou autre se feront plus pressants, plus importants et alimenteront le mal-être. 

Quand le repas tourne mal

Nous l'avons dit, ces fêtes de fin d'année sont aussi l'occasion de réunir toute la famille autour du repas, pourtant, même si l'intention est bonne, il arrive que cela tourne mal.

Parfois de vieilles douleurs en lien avec un évènement, un conflit ancien, un divorce ou tout ce qui peut ou a pu fragiliser l'harmonie dans la famille vient se glisser dans les repas et déclencher les hostilités. Il n'est pas rare que ce qui devait être un moment de partage et  de plaisir tourne en joute verbale et se termine par une rupture nette et précise que l'on passera son année à réconcilier (ou pas) mais qui pourrait se réactiver ou conduire à se retrouver seul aux prochaines fêtes.

Pourquoi ces périodes de fêtes sont elles angoissantes pour certain ?

Cette période, et particulièrement Noël, nous renvoie directement à notre enfance et là deux cas de figure peuvent apparaître.

1 – Pour une multitude de raisons, certains ont pu garder un mauvais souvenir des fêtes de Noël. Par exemple, le triste cas de ceux et celles qui ont perdu un être cher à cette période de l'année. Il n'y a donc pas grand-chose d'étonnant à ce que ces personnes assimilent immédiatement cette fête à un moment difficile de leur vie ainsi, chaque année, ils replongent dans un état d'angoisse et de tristesse.

Il y a donc autant de raisons de mal vivre les fêtes de fin d'année qu'il ya de mauvais souvenirs qui y sont rattachés.

 2 – Pour ceux qui gardent un excellent souvenir de Noël, comment peut-on expliquer qu'ils se retrouvent angoissés, tristes ou en tous cas mal dans leur peau à ce moment là ?

La nostalgie y est pour beaucoup, les souvenirs d'enfance sont en général grandioses lorsque les Noëls se passaient bien. Certain ont le souvenir d'une famille réunie, des rires, des cadeaux… Bref tout un tas de souvenirs tous plus beaux les un que les autres d'une grande famille solide, aimante et réunie en ce jour exceptionnel.

Mais avoir la nostalgie de ces moments-là c'est aussi la nostalgie de l'enfance et de l'innocence perdue, c'est se rendre compte qu'a présent nous sommes adultes, que nous avons des responsabilités, des problèmes parfois difficiles à gérer et à supporter. C'est se rendre compte que enfants nous étions peut être plus heureux, on ne se posait pas tant de questions, nous vivions dans le présent… Le père Noël était attendu et nos seules préoccupations étaient de savoir s’il nous livrerai en temps et en heure,si celui-ci allait pouvoir passer la cheminée ou le radiateur, s’il n'aurait pas trop froid, ou que sais-je encore ! Bref nous vivions au sens strict du terme ces fêtes de noël.

Aujourd'hui on court les magasins, on subit la publicité deux mois avant la date du 25, on surveille le compte en banque, on calcule, on organise, on prépare bref on s'agite et quand on s'agite, on manque de temps pour rêver. Malgré tout on s'attache pour nos petits bambins à recréer cette magie de Noël, bougies, guirlandes, sapins, cadeaux mais pour autant, plus possible de le vivre comme à la belle époque, nos sommes adultes !

Faire face à la déprime de Noël

Oubliez le passé, vivez le présent, faites plaisir, invitez à votre table d'autres personnes isolées, un voisin, un ami, un papy ou une mamie, un copain, un collègue et pourquoi pas un inconnu ? Ce ne sont pas les choix qui manquent. Ayez plaisir à recevoir seulement pour recevoir sans rien attendre en retour. Si vous ne pouvez pas inviter, essayez de trouver un lieu ou vous pourrez passer les fêtes avec du monde, une association, un club, ou faites-vous inviter par le voisin ;)

Si Noël est pour vous une période difficile et que c'est ancré ainsi depuis longtemps il est peut être temps de mettre en place un ancrage plus heureux ;) Et n'oubliez pas que la formule célèbre est alors plus que jamais d'actualité "Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir".

Je souhaite à chacun d'entre vous d'excellentes fêtes de fin d'année où que vous soyez dans le monde ;)

Steves
www.phylosovie.com
Hypnose, Relaxation, EFT - Région Quimper