• Jeux psychologique, triangle de KarpmannLors des échanges que nous entretenons avec notre entourage qu’ils soient professionnels, familiaux, intimes ou inconnus, nous risquons sans nous en rendre compte de rentrer dans un « jeu de triangle » ou « jeu psychologique ». Ce jeu, ressemble à une pièce de théâtre où chacun va jouer un rôle. Le problème est qu’il s’agit rarement d’une comédie mais plutôt d’un scénario dramatique qui va conduire à une situation décourageante, frustrante et conflictuelle.

    Eric Berne, Psychiatre américain à qui nous devons l’analyse Transactionnelle, à découvert ces jeux psychologiques. Il définit le jeu comme « un ensemble de transactions doubles, périodiques, récurrents, plausibles en apparence, avec une motivation cachée ».

    Stéphan Karpmann a ensuite complété le travail d'Éric Berne et l’a simplifié en trois rôles complémentaires. La victime, le persécuteur, le sauveur. Symbolisés sous forme de triangle « le triangle dramatique de Karpmann ».

    Mise en scène

    Voici une scène que j’ai trouvée sur internet et qui résume tout à fait le jeu qui peut se mettre en place :

    La mère (Sauveteur) : "regarde cette nouvelle chemise que j'ai achetée pour toi, elle te plaît ?"

    Le fils (Persécuteur, en colère après sa mère) : " Tu sais bien que j'ai horreur du bleu ! «  

    La mère (Victime du fils) : «  de toute façon, j'ai toujours tort avec toi "   

    Le père (Sauveteur de la mère et persécuteur du fils) : " comment oses-tu parler ainsi à ta mère. Va dans ta chambre sans dîner ! "

    Le fils (Victime) : " Ils me disent d'être franc puis ils me punissent ! "

    La mère (Sauveteur du fils, lui amenant un plateau-repas en cachette du père) : " ne le dis pas à ton père. Tu ne devrais pas t'énerver ainsi pour une chemise." 

    La mère (Persécuteur du père) :  " Tu es trop sévère avec ton fils. Je parie qu'il te déteste maintenant."

    Le père (Victime de sa femme) :  " Je croyais t'aider et voilà que tu me grondes. "

    Nous voyons bien ici les rôles qui se jouent et s’échangent entre les protagonistes, la notion de culpabilité, de responsabilité circule entre les personnes jusqu’à ce que l’un d’entre eux mette un terme à ce jeu de triangle mais nous verrons cela plus loin !

    Comment reconnaitre ces rôles ?

    Notez tout d’abord qu’il ne s’agit pas de rôles conscients, nous manipulons par nos comportements sans même nous en apercevoir. Certaines personnes le font consciemment c’est le cas des pervers narcissiques par exemple pour les cas les plus extrêmes. Encore une fois nous jouons tous ces rôles en fonction des interactions, il ne s’agit donc pas de critiquer un comportement mais de l’analyser pour l’améliorer et sortir du triangle vicieux !

    La victime :

    Elle est innocente bien sûr, elle subit et ne peut faire autrement « Je n’ai pas le choix », elle est alors plaintive, malheureuse et passive et fait ce qu’il faut pour susciter de la pitié. Elle n’a jamais de chance et vous reproche même d’en avoir trop si vous vous donnez les moyens de réussir! Il ne lui arrive que des malheurs et ce sont ces malheurs qui font qu’elle ne mène pas la vie qu’elle voudrait mener. Elle n’en demeure pas moins maline et saura vous faire culpabiliser si vous ne vous occupez pas d’elle ou si vous n’allez pas dans son sens. Elle trouvera toujours quelque-chose qui puisse justifier ses échecs ou son inaction (la fatigue, le manque d’argent, le gouvernement, la météo…). Elle saura flatter et séduire les personnes susceptibles de bien vouloir l’aider…

    Parmi ses phrases préférées vous trouverez :

    -   Je n’ai vraiment jamais de chance

    -   C’est toujours de ma faute !

    -   Je suis incapable d’y arriver

    -   Ce n’est pas de ma faute !

    Le persécuteur  ou bourreau:

    Il est vicieux, c’est un harceleur qui ne se prive pas de donneur des leçons, un rabat-joie, il peut être méchant et manipulateur. Le persécuteur, aime critiquer et mettre le doigt où ça fait mal. Il a tendance à intimider, il veut faire peur et impressionner. Tout cela peut se faire dans les bruits, dans les cris ou au contraire de façon plus sournoise. Selon Christel Petitcollin, psychothérapeute spécialiste du sujet, le persécuteur est souvent une personne qui, depuis l’enfance, a accumulé beaucoup de frustrations et les fait payer aux autres. Il est souvent très à son aise comme manager dans les entreprises il est ce que l’on appelle parfois « le petit chef » !

    Parmi ses phrases préférées vous trouverez :

    -    Vous êtes vraiment des incapables

    -    On ne peut pas vous faire confiance

    -     Il serait temps que tu t’appliques

    -    Je suis entouré de tires au flanc

    Le sauveur :

    C’est le gentil de l’histoire, il est protecteur, attentionné et sera toujours là pour vous venir en aide même quand vous n’en avez pas besoin ! Toujours prêt à défendre les causes perdues il aura tendance à s’imposer et ainsi à vous infantiliser vous privant de faire par vous-même ce que vous avez à faire. Le sauveur a peur d’être abandonné il va alors vous infantiliser et vous rendre dépendant de lui pour ne pas être seul. Il aime rappeler qu’il est indispensable et que sans lui vous n’auriez pas pu faire grand-chose, vous êtes redevable à vie ! Pour citer à nouveau Christel PetitCollin : « avec lui, le remède peut être pire que le mal. Son aide inadéquate peut même générer des difficultés plus grandes encore que celles qu’il prétendait résoudre. Le sauveur doit d’abord prendre conscience que son besoin maladif d’aider les autres n’est rien d’autre qu’une nourriture à ego»

    Parmi ses phrases préférées :

    -    Comment tu vas faire sans moi ?

    -    À votre place…

    -   Je sais ce qu’il faut faire pour toi…

     

    Que la partie commence !

    Au quotidien nous sommes un peu dans tous ces rôles, certains ont leurs préférences et auront tendance à se positionner plutôt comme victime, Sauveur ou persécuteur mais alors comment débute un échange ? De quelle manière en quelque sorte se matérialisent les trois coups de bâton qui annoncent le début de la pièce ?

    Tout commence par la phrase qui déclenche le jeu, celui qui lance la phrase peut en lancer plusieurs en attendant que son interlocuteur réagisse. Il peut également s’agir de comportement non verbal comme lever les yeux au ciel, soupirer, ricaner, hausser les épaules, feindre le dégout, l’ignorance… Ou encore de comportements comme passer devant la télé alors que Monsieur est plongé dans son match de foot.

    Voici quelques exemples de phrases destinées à faire réagir, à lancer la partie !

    -   Tu n’aurais pas pris du poids ?

    -   Chéri il faut vraiment que tu sales moins tes plats !

    -   Tu es sure de vouloir porter cette robe ?

    La phrase a pour but de toucher le point faible de la personne ce point sensible qui fait réagir lorsque l’on en parle cela concerne le physique ou le comportement il s’agit bien souvent d’une faiblesse que l’on cherche à cacher car elle nous rend vulnérable.

    Une fois que vous avez mordu à l’hameçon, la partie commence ! Le premier joueur qui a lancé l’appât a choisi son rôle. Selon la réplique que vous allez apporter vous prendrez un rôle différent ou vous tenterez de détrôner le premier joueur de sa place. Par exemple :

    votre manager (persécuteur) passe derrière vous et vous dit :  "dis donc ton rapport il me le faut pour hier, alors s’il te plaît ne traine pas trop devant la machine à café on n'a pas que ça à faire ! " Vous pouvez jouer la victime : " ha ! oui désolé, je prenais 5 minutes pour décompresser, j’ai passé une sale nuit et j’ai du mal à m’en remettre en plus j’ai une migraine terrible " Ou comme persécuteur " s'il le fallait pour hier il est trop tard j’ai donc tout mon temps pour finir mon café et j’aimerais pouvoir faire ma pause sans être ridiculisé devant le reste de l’équipe. Un bon manager n’agit pas de cette manière !"

    Les rôles sont ainsi échangés tout au long de la partie, ces échanges sont faussés en réalité car les sujets de tension ne constituent jamais le vrai problème, tout est exagéré, les mots, les réactions, la gestuelle des émotions sont sur - jouées et ainsi le ton monte jusqu’à la réplique finale. Finalement personne n’aura vraiment dit ce qu’il avait sur le cœur ce qui permettra de relancer la partie à une autre occasion.

    Si par exemple le manager avait utilisé les techniques de communication non violente au lieu de lancer une partie de jeu psychologique,  il aurait pu dire : " Je n’ai pas récupéré ton rapport, cela m’inquiète car la réunion a lieu dans une heure. J’aurais besoin de le récupérer un quart d’heure avant penses-tu que cela soit possible ? " Ainsi il ne se place pas dans le rôle de persécuteur, ne permet pas à son interlocuteur de se placer en victime et encore moins en persécuteur (à moins que ce soit un joueur fou ).

    La fin du jeu

    Le jeu touche à sa fin lorsque l’un des protagonistes sort la réplique qui tue ! La dernière réplique a pour but de faire basculer les rôles, par exemple le persécuteur par une formule du type : « de toute façon je passe toujours pour le méchant, c’est un peu facile puisque je suis le seul à prendre la parole dans cette société » parviendra à récupérer le rôle de victime laissant celui de persécuteur à celui qui jusque-là était probablement la victime. Ainsi les rôles qui basculent en une seule phrase vont stupéfier les acteurs et les sentiments de colère, tristesse, culpabilité, honte, rancœur vont persister et laisser un goût amer. Finalement tout le monde est perdant et la partie reprendra de plus belle en d’autres occasions.

    Comment éviter de rentrer dans le jeu

    Tous ces comportements sont bien sur inconscients mais ils ne sont pas moins destructeurs pour autant il est donc plutôt conseillé d’éviter de se laisser entrainer dans une partie de jeu psychologique. Pour y parvenir, il faut :

    -  Etre conscient du jeu donc informé (c’est chose faites)

    -  Utiliser autant que possible la communication non violente

    -  Accepter ses responsabilités

    -  Refuser de tenir le rôle que l’on veut vous faire tenir

    -  Développer son estime de soi et sa confiance (pour ne pas laisser la personne atteindre votre faille)

    - Repérer dans l'entourage les personnes habituellement Persécuteurs, Sauveteurs ou victimes, pour éviter leurs provocations.

    -   Utiliser l’humour pour mettre fin à la partie

    -   Regarder le film « Oui mais » avec Gérard Jugnot

    -   Lire le livre de Christel Petitcollin qui m’a inspiré cet article

     

    Steves Doupeux
    Relaxologue - Praticien EFT et hypnose
    www.phylosovie.com

    Partager via Gmail

    votre commentaire
  • L'hypnose c'est quoi ? Qu’est-ce que l’hypnose ?

    L'hypnose est une technique utilisée dans le cadre des thérapies dites « brèves », il s'agit de permettre au sujet d'entrer dans ce que l'on appelle un état modifié de conscience (EMC). Je vous propose dans cet article de faire le point sur cette technique afin de la démystifier, de la dépoussiérer des idées reçues et autres clichés qui y sont accrochés de manière obsolète. Heureusement aujourd'hui, ils sont de moins en moins nombreux, ceux qui laissent entendre que cette pratique est sectaire. Il ne faut pas oublier que la psychanalyse est une fille de l'hypnose. Freud disait en 1923 :

    "On ne peut surestimer l'importance de l'hypnotisme pour le développement de la psychanalyse. Au point de vue théorique et thérapeutique, la psychanalyse gère l'héritage qu'elle a reçu de l'hypnotisme."         

    Et d'ajouter : "… Cette manière de voir trouva son prolongement scientifique ce qui n'empêchera pas les professeurs de psychiatrie de déclarer, pendant longtemps encore, que l'hypnose est une charlatanerie périlleuse et de mépriser très haut les hypnotiseurs."

    Freud avait-il des dons de voyance ? ;)

     

    L'hypnose aujourd'hui

    L'hypnose de spectacle est la forme la plus médiatisée, la plus connue et qui véhicule le plus de clichés. Le but est d'impressionner, il faut allez vite sur scène, il faut que ça choque, que ça marque les esprits parfois au détriment des sujets.

    Les techniques sont directives, voir très directives : "Dormez, je le veux"! Il est intéressant de comprendre que les personnes qui montent sur scène sont sélectionnées par l'hypnotiseur, les tests de suggestibilité pratiqués avant le spectacle limitent les risques d'échecs. Ainsi, ne montent sur scène que les sujets qui sont les plus suggestibles, ceux qui seront capables d'entrer rapidement dans une transe hypnotique profonde. Bien sûr on ne montre pas toujours cette partie du spectacle surtout à la télévision : cela casserait le mythe !

    L'hypnose dite "thérapeutique"

    Autre ambiance, autres objectifs : ici il ne s'agit pas de faire du spectacle. Pas de sélection : il faut faire avec le client et son passé. L'objectif est de programmer un changement, de se défaire d'une mauvaise habitude, de gérer des phobies… Le praticien en hypnose prend alors le temps de l'échange, de l'écoute, et emmène son sujet à vivre une « transe hypnotique » dans un environnement calme et reposant. Les séances durent environ une heure, échanges compris, et sont adaptées selon le sujet et d'une séance à une autre, même si le sujet est identique. L'être humain évoluant à chaque instant, il faut que le praticien fasse évoluer ses séances.  

    Les techniques sont moins directives, les travaux du psychiatre américain (aujourd'hui disparu) Milton Erickson ainsi que les techniques de PNL (issues des travaux de Erickson, Bandler et Grinder) ont permis de mettre en avant l'hypnose moderne. Il s'agit là de travailler en "partenariat" à la fois avec le conscient et l'inconscient de la personne. Les métaphores et autres techniques destinées à contourner les résistances permettent de programmer les changements souhaités par le sujet.

    Nota : Que ce soit en hypnose de spectacle ou dans un cabinet, comprenez bien que votre inconscient ne vous mettra jamais en danger. Autrement dit, rien ne peut être fait contre votre volonté ou contre vos valeurs. Votre subconscient veille à votre sécurité physique et morale.

    Enfin lors d’une séance d’hypnose et contrairement à ce que l’on peut penser, vous ne dormez pas ; vous êtes simplement dans un état de profonde relaxation. Vous entendez tout ce qu’il se passe autour de vous et pouvez de vous-même mettre un terme à la séance si elle ne vous convient pas !

    Tout le monde est-il hypnotisable ?

    Oui, tout le monde est hypnotisable dans la mesure où l'hypnose reste un état naturel, bien que l'on parle d'un petit pourcentage qui soit réfractaire (2%). Chaque jour, sans que vous le sachiez, vous entrez parfois brièvement dans un état d'hypnose, qu'il soit léger ou plus profond. Par exemple à la lecture d'un livre, à la vision d'un film, d'un spectacle, à l'écoute d'un concert… Vous êtes comme absorbé, pris dans l'histoire… Vous oubliez de penser !                 

    La notion du temps vous échappe puis vous revenez à la surface parfois la tête pleine de rêve si vous avez vu un superbe film tel qu'une fiction ou un compte de fée.

    Alors oui, tout le monde est hypnotisable mais cela ne veut pas dire que tout le monde pourra ressentir à la même vitesse une « transe hypnotique » sur commande. Comme nous le précisions plus haut, certains ont besoin de plus de temps ; parfois, dès la seconde séance, l'état hypnotique se fait plus présent et ce plus rapidement. Nous sommes dans une société où le lâcher prise n'a pas toute sa place, il est donc facile de comprendre que ce ne soit pas toujours évident de se laisser aller à une transe particulièrement agréable.

    Quels sont ses effets thérapeutiques ?

    L'hypnose permet de mettre en place un changement, il est possible d'intervenir sur de nombreux cas, dont les plus courants sont par exemple :

    - Gestion du stress et symptômes associés : sommeil, nervosité, anxiété, fatigue, douleurs chroniques... (Un suivi médical est indispensable pour les douleurs physiques)

    - Libérer ses émotions: meilleure maîtrise de ses émotions, diminution des charges émotionnelles provoquant un complexe, un manque de confiance en soi, timidité, peurs, trac, colère, tristesse, phobies…

    - Améliorer son comportement : aide pour se libérer d’une dépendance alcoolique*, sevrage tabagique, habitudes alimentaires, prise en main de sa vie - (*Dans le cadre d'un suivi médical et psychologique)

    - Faire face aux changements: lorsque la vie vous remue pour faire face à des évènements tels que séparation, divorce, deuil... Pour s’adapter aux changements résultants d’un licenciement, d’une période de chômage, d’un départ à la retraite…

    - Se préparer à une situation : l’hypnose permet de se préparer par anticipation à une action ou à une situation, comme les examens, un entretien, un spectacle, une conférence, une intervention en public…. Elle favorise la concentration, la mémoire, la créativité…

    Note : En aucun cas une séance d'hypnose ne remplace une consultation médicale, aucun traitement médicamenteux ne doit être stoppé sans l'avis du médecin traitant. Votre praticien en hypnose peut apporter des changements, et être d'une aide précieuse, il n'est pas pour autant médecin. Il est donc très important de consulter votre généraliste ou spécialiste surtout pour les cas de douleurs, dépressions, dépendances aux drogues, alcool… Votre médecin si il est bien informé sera certainement ravi d'avoir un praticien en hypnose vers qui vous diriger si le diagnostique s'y prête.

    Abracadabra ?L'hypnose c'est quoi ?

    Le praticien en hypnose ne s'est pas formé à Poudlard (Ecole des magiciens dans Harry Potter), je vous le dis de source sûre ! Si vous entrez dans un cabinet et trouvez des boules de cristal, baguettes magiques et autres élixirs, cela doit vous mettre la puce à l'oreille !

    Plus sérieusement, il n'est pas rare de voir venir des personnes qui s'imaginent qu'une séance d'hypnose va suffire à régler leur problème. Il est vrai que pour certaines personnes, une séance peut être suffisante, pour autant cela ne signifie pas que ce sera le cas pour tout le monde.

    En réalité le praticien en hypnose qui travaille sur un problème, travaille avant tout sur et avec une personne. Chaque personne étant différente, il est aisé de comprendre que chaque séance est différente et que l'assimilation de celle-ci le sera également. Cela explique que tout le monde ne puisse pas trouver de solution à un problème dès la première séance. Il y a des personnes pour qui les résistances seront plus longues à lever, pour qui il faudra prendre plus le temps pour les aider à trouver leurs solutions… Il existe une multitude de raisons pour lesquelles il ne serait pas sérieux de garantir un résultat à 100% avec un nombre de séances précises. 

    Certaines personne qui consultent me disent souvent : "Si ça marche sur moi, j'ai une amie qui viendra vous voir" et moi de leur répondre que ce qui marche sur elle ne marchera pas forcément de la même manière sur une autre personne et inversement. C'est un point très important quand on sait que les gens consultent bien souvent avec l'exigence qu'une seule séance doit suffire.

    Vous l'aurez compris, l'hypnose n'est pas de la magie et bien que certains praticiens puissent laisser entendre qu'une seule séance est nécessaire pour l'arrêt tabac (par exemple), vous ne serez plus surpris que ce ne soit pas toujours le cas ! Soyez réaliste et dites-vous que même en deux, trois ou dix séances selon le problème que vous avez cela reste de la thérapie brève par rapport à d'autres pratiques.

    L'hypnose c'est quoi ? Les idées reçues sur l'hypnose

    Voici une liste d'idées reçues concernant l'hypnose, il est important de démystifier cette technique car les clichés ont la vie dure !

    Non vous ne dormez pas sous hypnose, vous êtes même hyper conscient de ce qu'il se passe en vous. Vous êtes simplement détendu. Vous pouvez à tout moment revenir à un état de conscience normal si vous le décidez.

    Rien ne peut être fait contre votre volonté, votre inconscient vous protège notamment ce que l'on nomme "l'observateur caché" qui est bien présent, le même qui vous permet de vous réveillé à 6h59 quand le réveil est programmé à 7 heures. Celui-ci veille également à ce qui rien ne soit dit ou fait qui soit contre vos valeurs ou volonté.

    Le praticien n'a pas de « pouvoirs » ! On m'a encore posé la question il y a peu, il n'y a pas de pouvoir, pas de magie, tout au plus un peu de mystère et d'émerveillement quand aux possibilités de cette pratique ;) C'est une technique ni plus ni moins.

    Peut-on avouer des choses contre notre volonté ? Non je le répète, rien ne peut être fait contre votre volonté, aucune information ne peut donc vous être soutirée.

    Risque-t-on de ne pas se réveiller sous hypnose ? Encore une fois, cela n'arrive pas. Par exemple si le praticien s'absentait la personne sortirait de transe au bout de quelques instants. Au pire elle peut profiter de la profonde détente pour sombrer dans un sommeil réparateur ;)

    L'hypnose soigne ! Je préfère dire qu'elle permet d'apporter des changements simplement grâce aux suggestions, les médicaments eux soignent. Nous avons des ressources, le travail en hypnose va permettre de les retrouver et de permettre à l'inconscient de mettre en place les solutions lui-même.

    Il suffit d'une seule séance. Faux, nous l'avons vu plus haut, cela dépend de divers critères, notamment le vécu de la personne qui consulte. Enlevez-vous de la tête qu'une seule séance suffit car ce n'est pas toujours vrai.

    Il y a beaucoup d'autres clichés et je me ferais un plaisir de répondre aux éventuelles questions…

    Comment se passe une séance ?

    Pour commencer vous prenez le temps de l'échange qui est essentiel pour faire connaissance avec le praticien : cela lui permettra de comprendre votre besoin et d'adapter la séance en fonction. La séance se déroule ensuite dans le calme, vous êtes confortablement installé dans une position assise ou semi allongée selon les cabinets. La séance s'accompagne éventuellement d’une musique reposante selon les habitudes du praticien. Sachez que vous pouvez également choisir ce qui vous convient le mieux. Vous fermez les yeux et vous êtes guidé par la voix pendant un certain temps (entre 20 et 40 minutes).

    La visualisation d'images positives sera pratiquée en fonction des besoins déterminés lors de l'échange aussi que diverses autres techniques. Vous êtes alors dans un état modifié de conscience, c'est un état de calme et de bien-être qui vous permettra de vous connecter à vous-même et de travailler sur vos besoins grâce à des inductions verbales. Finalement la seule chose que vous avez à faire est de ne rien faire de particulier !

    Enfin vous revenez à un état de conscience normale. Et le praticien prend le temps pour échanger vos ressentis sur la séance. 

    Grâce à l'hypnose, vous retrouverez la confiance, l'estime de vous et saurez par vous-même trouver les meilleure solutions pour avancer sereinement dans votre vie. 

     

    Steves
    www.phylosovie.com
    Hypnose, Relaxation, EFT - Région Quimper

    Partager via Gmail

    5 commentaires
  • Décodage des Stress BiologiquesLes lecteurs et auteurs nous informent

    J'ai proposé à Laurent Daillie d'intervenir sur Phylosovie et de nous présenter le "décodage des stress biologiques". Auteur du livre "La logique des Symptômes", il nous présente ici une approche intéressante sur les origines possibles de nos maladies, physiques et/ou psychiques.
    A votre
     tour, si vous souhaitez profiter de cette tribune, n'hésitez pas à me faire parvenir vos ouvrages (qui pourront figurer dans la bibliothèque de Phylosovie) et de proposer un article présentant votre pratique qui figurera dans la "boite à outils". Et maintenant place à notre intervenant.

    Décodage des Stress Biologiques et Transgénérationnels

    par Laurent Daillie 

    Oser prétendre qu'un symptôme est logique peut sembler pure folie ! J'en conviens bien volontiers, et d'autant plus que j'ai aussi été pour le moins dubitatif la toute première fois où j'ai entendu parler de Décodage Biologique. Et même si aujourd'hui je n'ai plus le moindre doute, il m'arrive encore d'être profondément surpris par la pertinence de cette approche lorsque je constate ce qu'elle peut apporter à certaines personnes qui me consultent.

    De l'Aube des Temps à la Psychosomatique

    Depuis qu'il est sapiens, l'Homme cherche à découvrir la cause de ses maladies et de ses souffrances psychiques. Au tout début de l'humanité, il a juste constaté qu'il ne se sentait pas très bien ou qu'il souffrait, tout comme le ferait un animal malade. Puis, il a pensé qu'il y avait derrière sa maladie une intervention du Divin pour le mettre à l'épreuve ou le punir d'une faute commise.

    Ensuite, de façon empirique tout d'abord, puis de plus en plus scientifique, l'Homme a découvert que certaines choses sont toxiques et d'autres indispensables à sa santé ; il a compris qu'on peut être malade à cause d'un déséquilibre énergétique ; il a découvert que des agents pathogènes invisibles peuvent gravement l'infecter ; et même que la maladie peut avoir pour cause un désordre génétique. Puis, finalement (pour ne pas dire enfin), il a découvert que la maladie peut être psychosomatique et avoir pour origine des difficultés existentielles ou un drame survenu dans sa vie.

    De la Psychosomatique au Décodage Biologique

    Mais si toutes ces remarquables découvertes médicales peuvent indéniablement expli-quer beaucoup de choses, il en est d'autres qui ne peuvent l'être. Et c'est bien souvent à ce moment-là que nos bons docteurs (j'en parle avec respect) envisagent que l'origine du symptôme peut être psychosomatique, sans pouvoir, bien malheureusement, en dire davantage.

    Car même lorsqu'on peut incontestablement faire le lien entre un événement survenu dans notre vie et un symptôme apparu peu de temps après, cette simple constatation ne permet pas d'expliquer ni pourquoi ni comment, et encore moins d'expliquer le lien entre un événement particulier et un symptôme spécifique.

    Imaginons le cas de figure suivant : une mère est soudain confrontée à un stress majeur parce qu'un de ses enfants est gravement malade. Quelque temps plus tard, on diagnostique chez cette femme un cancer du sein. Il ne faudra pas être devin pour faire le lien entre ces deux événements, mais cela n'expliquera pas pourquoi cette femme fait spécifiquement cette maladie dans ce contexte : c'est précisément ce que le Décodage Biologique se propose de faire.

    le Décodage Biologique

    Peut-être faut-il d'abord définir le sens de cette expression. Car si le mot décodage est évident pour tout le monde, le qualificatif biologique l'est déjà beaucoup moins puisque, dans ce cas, il veut dire tellement de choses différentes, y compris certaines que nous n'avons pas l'habitude de classer sous cette appellation.

    Quand à l'association de ces deux mots dans le même titre, elle est parfaitement incompréhensible au néophyte : il faudrait plutôt l'énoncer en termes de "Décodage des conséquences de nos stress biologiques inconscients sur notre santé physique ou psychique". Mais c'est aussi nettement plus long.

    Pour résumer : le Décodage Biologique peut expliquer, dans certains cas (et donc pas toujours), la cause profonde d'une maladie physique, d'un blocage psychique, d'un comportement ou d'une difficulté existentielle grâce à la compréhension des réactions de notre physiologie face au stress et aussi à la connaissance de nos réflexes de survie primitifs et de nos codes archaïques de comportement hérités de nos lointaines origines animales et préhistoriques. 

    Cette approche propose de découvrir que nos symptômes physiques ou psychiques, des plus anodins aux plus graves, ne sont pas nécessairement le fruit du hasard ou de la fatalité, ni même une absurdité aléatoire ou une aberration anarchique.

    Bien au contraire : le symptôme est souvent la conséquence indésirable d'un mécanisme naturel de survie et d'adaptation à la pression du milieu aussi vieux que la vie elle-même. Dans de nombreux cas, il est une sorte de programme d'assistance biologique parfaitement cohérent mis en œuvre par notre cerveau archaïque pour tenter de nous venir en aide lorsque, à tort ou à raison, il nous croit en danger.

    A tort ou à raison, car notre cerveau a une façon très particulière de considérer les stress et les peurs de notre vie : à l'aube du 3e millénaire, il réagit comme si nous étions toujours confrontés aux dures réalités et aux dangers de la vie sauvage, au temps où l'Homme ne l'était pas encore et à l'époque où rester en vie était un véritable défi.

    Imaginons le cas d'une personne confrontée à un énorme stress car bloquée dans un embouteillage inextricable alors qu'elle a un rendez-vous extrêmement important. Dans cette situation actuelle sans réelle gravité, son cerveau archaïque pourra, quant à lui, estimer qu'un tel stress est forcément le signe d'un très grand danger.

    A noter que l'expression "cerveau archaïque" ne sous-entend pas une zone cérébrale en particulier mais le lieu de résidence de tous les mécanismes de régulation de notre organisme qui nous maintiennent en vie ; du système nerveux végétatif qui gère nos réflexes de survie ; des codes archaïques de comportement spécifiques à notre espèce ; etc.. Certains parlent de tout cela en termes de cerveau reptilien.

     Épouvantable Malentendu

    Même si elle peut provoquer la mort lorsqu'elle s'emballe, la maladie peut dans certains cas être comprise, du moins au tout début du processus pathologique, comme un formidable programme de survie mis en œuvre par Dame Nature pour nous aider à résoudre une difficulté dont, le plus souvent, nous n'avons pas la moindre conscience.

    Et si cette solution parfaite au départ peut devenir à ce point imparfaite, c'est le plus souvent parce qu’un épouvantable malentendu s'instaure entre nous et notre cerveau archaïque, malentendu qui peut même nous être fatal s'il dure trop longtemps.

    Imaginons par exemple le cas d'une personne confrontée à un stress intense et durable parce qu'elle est au chômage. Elle ressasse son inquiétude, a peur de manquer d'argent et de ne plus pouvoir payer ses factures ; en seulement six mois, cette personne prend vingt kilos alors qu'elle ne mange pas plus que d'habitude. Pourquoi ?

    Tout simplement parce que son cerveau archaïque estime qu'un tel stress dans cette tonalité spécifique de manque ne peut vouloir dire qu'une seule chose : c'est la disette, la famine, soit une situation extrêmement critique. Quant à la logique de ce symptôme, elle est fort simple à comprendre : stocker des réserves sous forme de graisse tant qu'il y a de la nourriture disponible, tout comme le font les animaux à la belle saison en prévision de l'hiver.

    A noter que toutes les surcharges pondérales n'ont pas nécessairement cette cause pour origine et qu'un licenciement mal vécu pourra induire bien d'autres symptômes physiques ou psychiques : cela dépendra de l'intensité du stress vécu et surtout de sa tonalité spécifique. C'est précisément sur ce dernier point que le Décodage Biologique peut être précieux pour nous aider à découvrir l'origine de nos problèmes de santé et de nos difficultés existentielles. 

    l'Émotion Viscérale

    Même si l'idée qu'une maladie puisse être psychosomatique est une avancée majeure dans l'histoire de l'humanité, elle est pourtant une voie sans issue puisque la psychologie, au sens où nous l’entendons habituellement, n'a que peu d'influence sur notre cerveau archaïque (pour ne pas dire aucune) : elle n’est donc pas directement la cause de nos maladies ou de nos difficultés.

    Car notre cerveau se moque finalement bien de nos petits problèmes psychologiques humains puisqu'il ne s'intéresse qu'à notre niveau de stress pour apprécier la gravité d'une situation et surtout à notre émotion viscérale, c’est-à-dire la façon dont nous vivons chaque chose au plus profond de nous, dans les vestiges de notre animalité.  

    Il considère et gère les stress de notre vie, quels qu'ils soient, très exactement comme il le fait depuis la nuit des temps et sa façon de réagir face à ce qu'il estime être une si-tuation critique est strictement la même qu'à l'époque de nos lointaines origines. Même si nous sommes aujourd'hui des créatures particulièrement évoluées, nous réagissons encore, sans la moindre conscience, selon des paramètres d'une toute autre époque.

    Comme des animaux sauvages, nous sommes confrontés à des peurs primitives liées à des problèmes de conquête, de perte ou de marquage de territoire, de pérennité de l'espèce, de lutte pour l'existence, d'affrontement ou de fuite, de déficit de performance, de choix de direction, de manque de nourriture, de rupture de contact, de dispute dans le groupe, de lutte pour la position dominante, de peur du bannissement, de perte de l'intégrité, etc.

    En tout cas pour ce qui me concerne, je ne manque jamais de faire d'abord un conflit d'envahissement de mon territoire dès qu'une personne gare sa voiture juste devant ma porte avant de me souvenir, à la seconde suivante, que la Place de l'Église de mon petit village ne m'appartient pas. Il se trouve que j'ai un cerveau archaïque très attentif qui, dans ce cas, estime que je suis potentiellement en danger, et aussi par bonheur une conscience humaine très développée qui me permet de réaliser que ce n'est pas le cas.

    Tout est Bio-logique (en deux mots)                                         

    Que cela nous plaise ou non, tout (ou presque) est finalement, pour le meilleur et pour le pire, la conséquence d'un stress archaïque ignoré. Cela vaut pour nos maladies physiques ou psychiques, nos difficultés existentielles ou nos comportements, pour nos blocages, nos phobies, nos compulsions ou nos dépendances, pour nos échecs ou nos excellences, nos détestations ou nos préférences, nos hobbies, nos professions, nos sympathies ou nos antipathies, etc.. 

    Par exemple : une mère peut donc développer une grave maladie au niveau du sein parce que son enfant est gravement malade. Pourquoi ? Parce qu'elle vit au plus pro-fond d'elle un très grand stress auquel sa biologie archaïque répond par un mécanisme d'activation de la glande mammaire. En effet, dans la nature, c'est grâce à son lait qu'une mère peut le mieux soigner son petit lorsqu'il est malade (à noter que toutes les pathologies mammaires n'ont pas cette problématique pour origine puisqu'il y a d'autres cas de figure).

    Par exemple : une personne peut déclencher des crises d'asthme dès qu'elle est en présence d'un collègue de travail par ailleurs fort sympathique. Pourquoi ? Parce que la moustache poivre et sel de ce dernier réactive un vieux souvenir oublié et ramène la personne trente ans en arrière : à l’époque, elle a subi les violences physiques et mora-les d’un instituteur à la moustache poivre et sel. Dans ce cas, le sens archaïque du symptôme est de l'avertir de l'imminence du danger. 

    Par exemple : une personne peut avoir pour manie de mettre quelques gouttes d’huile sur tous les gonds et charnières de la maison car le moindre grincement de porte déclenche en elle une peur panique. Pourquoi ? Parce que cette personne a été, toute son enfance, le souffre-douleur d'un grand frère dont la porte de chambre grinçait. Lorsqu'elle entendait le grincement, elle savait que son frère allait très probablement venir la tourmenter. Dans ce cas, l'utilité de ce comportement phobique est d'éliminer ce son caractéristique pour éviter un stress intense. 

    Par exemple : une personne peut avoir choisi, très jeune, de devenir juge et s'y consacrer les quinze années suivantes avec une énergie folle et déraisonnable, quinze heures par jour et 365 jours par an, jusqu'à s'en rendre malade. Pourquoi ? Parce que sa grand-mère paternelle est une matriarche despotique capable des pires injustices. Dans ce cas, le sens profond de ce choix professionnel est de pouvoir enfin faire régner la justice.

    Par exemple : une petite fille peut être sujette à un eczéma chronique qu'aucun traite-ment ne parvient à soigner. Pourquoi ? Parce qu'au cinquième mois de grossesse, sa mère a vécu une situation très douloureuse dans une tonalité de rupture de contact et de séparation en venant s'installer en France pour rejoindre son mari. Elle se sentira profondément séparée de son pays natal, de sa ville, de sa famille, de sa mère, de ses amis, de son travail, etc.. Dans ce cas, l'enfant exprime sur son corps le stress de la mère perçu durant sa vie intra-utérine.

    Par exemple : une personne peut être très handicapée depuis toujours, jusqu'à la maladie, par une dynamique psychique particulière lui faisant considérer la vie comme une épreuve pleine de difficultés insurmontables. Pourtant, elle a une existence paisi-ble, elle n'a jamais manqué de rien ni été confrontée à aucun drame qui puisse justifier un tel regard sur la vie. Pourquoi ce symptôme ? Parce qu'elle est l'héritière de la souffrance de grands-parents et d'arrière-grands-parents qui eux ont eu des vies particulièrement épouvantables à la fin du XIXe siècle puisque travaillant à la mine.

    l'Impact Transgénérationnel 

    Ces trois derniers exemples montrent qu'un événement ou un contexte survenu avant notre naissance (pendant notre vie intra-utérine, dans l'histoire de nos parents ou celle de notre famille en général) peut avoir une influence considérable sur notre vie ou même notre santé. Mais cela n'a finalement rien de magique.

    Car une fois encore, c'est une affaire d'adaptation à la pression du milieu : l'ascendant est confronté à une situation particulière et le descendant est adapté en conséquence. La science appelle cela la transmission épigénétique, c'est-à-dire la transmission d'un caractère acquis d'une génération à une autre. La vie fonctionne selon ce principe depuis 3,85 milliards d'années et nous en sommes tous la preuve vivante.

    C'est la connaissance qui guéritDécodage des Stress Biologiques

    Bien sûr, puisque ces programmes biologiques s'activent en cas de nécessité, cela sous-entend qu'ils peuvent aussi être désactivés, à condition néanmoins qu'ils n'aient plus d'utilité. Cela passe par la compréhension et la résolution, d'une manière ou d'une autre, de la problématique qui aura rendu nécessaire la mise en œuvre du programme d'assistance archaïque. 

    Dans de nombreux cas, c'est simplement en prenant conscience de la nature profonde de nos symptômes physiques ou psychiques que nous pouvons nous en débarrasser : car dès l'instant où nous en comprenons le sens, la maladie n'a justement plus de sens et donc plus de raison d'être. C'est en tout cas ainsi que beaucoup de personnes ont pu se débarrasser de maladies parfois même dites incurables ou, plus simplement, de difficultés existentielles plus ou moins handicapantes.

     

    NOTA BENE

    Bien évidemment, le Décodage Biologique n'est pas la panacée et il ne peut réponse à tout. De plus, tout ne relève pas de sa compétence, notamment lorsque le symptôme est induit par une carence alimentaire grave, une intoxication ou une irradiation. Aussi, on peut avoir la vue qui baisse parce que l'on vieillit ; on peut avoir mal au dos à cause d'un matelas trop ancien ; on peut être raplapla à cause d'une mauvaise hygiène de vie ; et on peut souffrir de migraine à cause d'une vertèbre en souffrance. Décoder est une chose ; déconner en est une autre.

    Cette approche est donc basée sur la découverte de nos peurs inconscientes. Mais ce n'est pas une thérapie à proprement parler même si parfois ce qu'elle révèle peut être incroyablement thérapeutique. Dans d'autres cas, il peut être nécessaire d'entreprendre ensuite un travail d'évolution intérieure, avec un psychothérapeute si cela s'impose.

    Le Décodage Biologique se doit d'être complémentaire à la Médecine (ou à d'autres thérapies) : cette approche n'est ni alternative (puisque seule l'union fait la force) ni parallèle (puisque par définition deux parallèles ne se rejoignent jamais). En aucun cas, elle ne peut ni ne doit se substituer à la Médecine 

    Aussi, cette approche n'est pas une philosophie, ni une idéologie et encore moins une doctrine : c’est seulement un outil d'analyse et de compréhension de soi. Enfin, le Décodage Biologique ne peut être tenu pour responsable du mauvais usage que l'on pourrait en faire, y compris dans une quelconque démarche sectaire.

      

    Pour Phylosovie - Laurent Daillie naturopathe causaliste, conférencier, formateur et praticien pour le Décodage des Stress Biologiques et Transgénérationnels. 

     

    Auteur du livre "la Logique du Symptôme" (Éditions Bérangel) (A découvrir bientôt dans la bibliothèque de Phylosovie)

     

    Site internet de l'auteur : www.biopsygen.com

     

    Partager via Gmail

    3 commentaires
  • Pilâtes pour le bien du corps et de l'esprit Un corps sain dans un esprit sain !

    Il est utile de s'intéresser au mental, comprendre comment on fonctionne et comment fonctionnent les personnes qui nous entourent. Ainsi cela permet d'évoluer plus sereinement. Pour autant, ce serait une erreur de ne s'intéresser qu'au côté mental du développement personnel, pour cette raison je vous propose de faire connaissance avec le pilâtes ! Travaillez votre corps pour ainsi comprendre la maxime "avoir un corps sain dans un esprit sain".


    Les bienfaits du pilâtes

    Le pilâtes est quelque chose dont les spécialistes du sport parlent de plus en plus. Si celui-ci fait partie des entrainements les plus pratiqués et plus appréciés de notre siècle, ce n'est pas pour rien. Les recherches faites sur le pilâtes prouvent bel et bien les bénéfices que la pratique de ce sport peut apporter au corps et au mental.

    Mais avant d'aller plus loin et surtout pour ceux qui n'ont aucune idée de ce qu'est le pilâtes, il est important que en nous fassions la définition et que nous l'analysions ensemble.

    Qu'est-ce que le pilâtes ?

    Le pilâtes fut inventé au début du 20e siècle par Joseph Pilates. Il s'agit plus précisément d'un système d'exercice physique que l'on surnomme la méthode pilâtes ou plus simplement le pilâtes. Joseph Pilates, qui était un spécialiste du sport a aussi écrit deux livres sur le sujet : « Return to life through Contrology » (Revenez à la vie à travers la contrôlogie) et « Your Health : A corrective system of exercising that revolutionizes the entire field of physical education » (Votre santé : Un système correcteur qui révolutionne la sphère entière de l'éducation physique).

    Parce qu'elle encourage l'utilisation de l'esprit pour contrôler les muscles, le pilâtes est également communément connu comme la méthode de « contrôlogie ». Comme vous vous en doutez, si le pilâtes est aussi connu de nos jours, c'est qu'il a forcément des avantages. Voyez-les ensemble…

    Quels sont les avantages du pilâtes ?Pilâtes pour le bien du corps et de l'esprit

    Le pilâtes est réellement un programme hors du commun… Il aide le corps humain de nombreuses manières et peut avoir un effet positif non négligeable sur la vie de quelqu'un en général. En effet, ce programme permet de rééquilibrer les muscles du corps et cela, en mettant l'accent sur les muscles nécessaires pour maintenir un bon équilibre.

    1. L'amélioration de la posture : le pilâtes, c'est tout d'abord des exercices qui font travailler le tronc et la ceinture abdominale et qui sont parfaits pour la tonification et le raffermissement des muscles qui soutiennent la colonne vertébrale. 
    2. L'amélioration, la tonification et le renforcement des abdos : eh oui, le pilâtes est parfait pour sculpter votre ventre rapidement. 
    3. La détente musculaire : tous ceux qui souffrent de raideurs et de tensions musculaires trouveront le réconfort avec la contrôlogie de manière douce et efficace.
    4. La détente psychologique : un des avantages majeurs du pilâtes, c'est qu'il permet à celui qui le pratique d'évacuer le stress et cela, grâce à la respiration. 
    5. L'amélioration de la condition physique : il est commun qu'un tel programme entraine de nombreux bénéfices comme le regain de tonus et de souplesse. 
    6. Le soulagement des problèmes articulaires : dites adieu à vos lombalgies, sciatiques et autres douleurs articulaires grâce à cette méthode douce de soulagement.

    Le pilâtes peut changer les vies de manière drastique et c'est pour cette raison qu'il est tellement apprécié de tout le monde.

    Suivez des vidéos de Pilates de chez vous.

     
    Eric Legrand - Pilates123.fr

    Partager via Gmail

    1 commentaire
  • Hypnose et arrêt tabacArrêt tabac grâce à l’hypnose !

    Inutile de vous rabâcher ce que vous savez déjà, la cigarette ce n’est pas bon pour votre santé ! On vous le dit, on vous le répète dans tous les sens. On vous écrit même sur le paquet que vous êtes en train de vous tuer !!!  On vous le montre en image, on vous culpabilise, on vous le fait payer cher… Et pourtant vous continuez ! Hé oui, vous êtes dépendant physique mais aussi psychologique. Difficile donc de s’arrêter comme ça. Alors vous allez acheter des patchs, des pâtes à mâcher, des pilules… Parmi la multitude de solutions, chimiques ou pas, difficile de dire laquelle est la plus efficace mais avez-vous pensé à l’hypnose ? L’hypnose a fait ses preuves mais ne fonctionne pas non plus à 100% alors combien ça coûte, est-ce que c’est efficace au long terme, est-ce que ça marche sur tout le monde ?... Faisons le point.

    Un point sur l’hypnose et sa mauvaise réputation

    Nous avons tous en tête les images de spectacles où des personnes sous hypnose se rendent ridicules, font la poule, le chien… Il y a même quelques années lors d’une séance d’hypnose, une dame à qui l’on suggérait qu’il faisait très chaud s’est retrouvée en petite tenue devant les caméras, ce qui avait fait grand bruit à l’époque. Il est donc important de clarifier certaines choses.

    L’hypnose de spectacle : C’est la plus connue du grand public, aujourd’hui avec Messmer, le fascinateur  québécois, et auparavant avec Dany Dan. Cette pratique de l’hypnose a pour seul but de divertir et il est très important de comprendre que toutes les personnes qui se prêtent au jeu de l’hypnose sur scène ou à la télé sont sélectionnées pour leurs capacités à accepter les suggestions de l’hypnotiseur. Par exemple, cette dame qui se retrouve en petite tenue sur scène est en fait une strip teaseuse qui n’aura pas besoin d’être sous hypnose pour se dévêtir. Cela, bien sûr, n’est pas dit au public qui doit croire au pouvoir de l’hypnotiseur. 

    L’hypnose thérapeutique : Cette forme de l’hypnose se pratique en cabinet par des personnes formées et permet d’agir sur les comportements humains. Le praticien plonge son client dans un état modifié de conscience (hypnotique) ce qui permettra d’agir sur le subconscient. De cette façon il devient possible d’agir et d’aider à se défaire de mauvaises habitudes ou autres besoins.

    A retenir : Que ce soit en hypnose de spectacle ou dans un cabinet, comprenez bien que votre subconscient ne vous mettra jamais en danger. Autrement dit, rien ne peut être fait contre votre volonté ou contre vos valeurs. Votre subconscient veille à votre sécurité physique et morale.
    Enfin lors d’une séance d’hypnose et contrairement à ce que l’on peut penser, vous ne dormez pas ; vous êtes simplement dans un état de profonde relaxation. Vous entendez tout ce qu’il se passe autour de vous et pouvez de vous-même mettre un terme à la séance si elle ne vous convient pas !

    La condition pour arrêter de fumer grâce à l’hypnose

    La principale condition pour obtenir un résultat positif reste la motivation du sujet. Si vous entreprenez des séances d’hypnose sans réelle motivation pour arrêter de fumer, attendez-vous à être déçu. Nombres de personnes ont essayé sans résultats ce qui leur donne une bonne raison de continuer puisque même l’hypnose ne marche pas ;) Soyons clair : si votre praticien fait des séances d’hypnose alors que vous n’avez pas envie d’arrêter ou que vous le faites pour votre femme ou votre mari, cela a très peu de chances d’aboutir. Souvenez-vous,  votre subconscient veille à ce que rien ne soit programmé ou déprogrammé sans votre accord !

    Combien de séances ?

    Pourquoi une séance peut ne pas suffire ? 

    Tout simplement parceque lorsque vous prenez un rendez-vous chez un hypnologue, vous vous rendez dans un lieu inconnu, rencontrer un inconnu et pratiquez une technique inconnue. Partant de là on peut supposer (ce n'est pas toujours le cas) que vous pourriez faire preuve de résistances à entrer dans un état hypnotique efficace pour ce type de traitement. La première séance et donc (si l'hypnologue est sérieux) destinée à faire l'entretien préparatoire (anamnèse) et rassurer le sujet. Les séances suivantes seront plus efficaces puisque la confiance installée (en principe) les résistances auront diminuées voir seront tombées. 

    Il y a certaines personnes pour qui une séance sera suffisante, d’autres deux voir plus. Chaque personne étant différente dans sa consommation, les raisons de cette dépendance etc…
    En général comptez 1 à 3 séances. Si au-delà de trois séances, la baisse de la consommation n’est pas significative il peut être utile de s’interroger sur les raisons avant d’aller plus loin. Si la baisse est importante il faut alors pousser jusqu'a 6 séances et s'interroger sur les raisons de cette difficulté à avancer (bénéfices secondaires ?, angoisses, reliquat des symptômes, croyances...).  Il ne serait pas raisonnable de donner un nombre défini de séances avec une garantie de résultat. Partez donc du principe que trois séances seront une bonne base. 

    Retenez que l'hypnose, ce n'est pas de la magie ! Vous avez votre part de travail à faire. 

    Combien ça coûte ?

    Les prix sont libres, vous pouvez donc vous attendre à une fourchette de 50 à 100€ voir plus selon les régions. Assurez-vous simplement que votre praticien est formé aux techniques de l’hypnose et si possible qu’il soit affilié à une fédération. Certaines mutuelles prennent maintenant en charge quelques séances par an, renseignez-vous.

    Déroulement d’une séance ?

    Voici dans les grandes lignes la manière dont se déroule une séance.

    Le praticien prend le temps de l’entretien avec le patient, c’est l’occasion de faire le point sur les habitudes de consommation et la dépendance de la personne.

    Une fois sous hypnose (tranquillement assis ou allongé mais toujours confortablement installé), le praticien utilise les suggestions pour mobiliser toutes les capacités de son client. Différentes techniques de suggestions sont utilisées selon les besoins,  parmi elles :

    Visualisation, valorisations, association (tabac = nausées), comportement…

    Puis, en fin de séance, quelques conseils sont donnés à l’ancien fumeur comme :

    Se débarrasser des cendriers, briquets, cigarettes… Autrement dire faire en sorte que son environnement soit celui d’un non-fumeur. Faire attention à son alimentation et à sa consommation de boissons de nature « excitante » au moins le temps du sevrage…

    La peur de grossir

    Nombreuses sont les personnes qui ont peur de grossir si elles arrêtent de fumer. Cela se comprend mais cela peut être pris en main également il est donc intéressant de comprendre comment cela fonctionne !

     La cigarette est une addiction et, comme toutes addictions, elle a pour but (dans la plupart des cas) de combler un manque, un besoin, un mal-être… Il ne faut pas négliger cela pour se donner toutes les chances de réussite dans le temps. Il est alors utile de comprendre pourquoi on fume pour ne pas compenser la cigarette par autre chose (boissons, aliments, sucre…) avec excès.  Il est donc possible d’arrêter de fumer grâce à l’hypnose et il ne faut pas s’en priver mais il serait dommage de se priver de régler les raisons qui vous poussent à fumer !

    Le mot de la fin

    L’hypnose, pas plus qu’une autre technique, ne peut se vanter d’atteindre les 100% de résultats positifs. Encore une fois certaines personnes sont déçues quand d’autres sont ravies ! Quoi qu’il en soit et quel que soit la technique que vous choisirez, n’oubliez pas que VOUS faites le plus gros du travail je souhaite donc bon courage dans leur démarche à ceux qui vont se lancer. ;-)

     

    Steves
    Steves
    www.phylosovie.com
    Hypnose, Relaxation, EFT - Région Quimper

    Partager via Gmail

    7 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique